Mon métier a un côté ridicule

Edité par Jo, mon éditrice en cheffe

Cet article est, à la base, la rubrique La leçon créative du mois de ma Creati’letter du mois d’août 2023.

Ce constat tourne dans ma tête depuis mon emménagement.

C’était l’après-midi où je cherchais désespérément ma tablette de dessin au milieu de 80 cartons, suite à mon déménagement éclair.

Ayant trouvé la situation drôle, j’ai voulu la raconter dans un post Instagram, pour un behind the scene de la vie d’une illustratrice.

J’ai immédiatement sorti l’appareil photo et son trépied et j’ai commencé à marcher sur les cartons pour me poser pour la photo. J’étais enthousiaste à l’idée de partager ce post.

Et soudainement…

… la porte s’est ouverte.

Devant mon conjoint qui venait de rentrer, je me suis sentie ridicule. Ce n’était pas à cause du potentiel jugement de la personne en face, mais à cause de la nature de mes actions.

Vous souvenez-vous du moment où vous vous mettiez corps et âme dans une chanson, en dansant comme une véritable rock star dans votre chambre d’ado ? Et vous rappelez-vous le moment où vous vous rendiez compte que vous n’étiez pas seul.e dans la maison ?

C’est exactement ce que j’ai ressenti.

Je brûlais d’envie de me justifier pour expliquer que ça faisait partie de la communication de mon business, pour me différencier du cliché des « influenceuses » qui mettent tout en scène, pour me sentir moins ridicule …

Mais alors, pourquoi je fais ce genre de photo même si je ne veux pas qu’on me surprenne en train de les faire ?

Parce que me poser devant une caméra est 1 étape ridicule avant 5 autres étapes cool, telles que prendre la photo, écrire le texte, dessiner sur la photo, partager le post et recevoir vos commentaires.

Oui, des fois, pour faire ce dont on a envie, il faut passer par des étapes qui nous rendent ridicules quand on croise le regard des autres.

Mais c’est comme quand ces regards tombent sur des ébauches d’un dessin : ce n’est pas la finalité, ce n’est pas ce qui définit notre travail.

Et vous ? Quelle est l’étape « ridicule » dans le travail que vous aimez ?

*^{Le résultat final de cette séance de photo improvisée}*

Ce que je n’ose pas (encore) partager publiquement

Comme évoqué au début de l’article, cet article est initialement la rubrique La leçon créative du mois de ma Creati’letter du mois d’août 2023.

Creati’letter est un mail que je vous envoie à la fin de chaque mois, où je dévoile ce que j’ai fraîchement appris dans le mois, mais que je n’ose pas encore partager publiquement sur les réseaux sociaux ou sur ce blog. La plupart du temps, c’est parce que je n’ai pas encore assez de recul. Mais des fois, c’est aussi parce que je n’assume pas encore complètement, ou parce que je ne trouve pas encore une façon assez délicate pour aborder un sujet avec le grand public, ou tout simplement, parce que c’est trop personnel.

Si vous souhaitez entrer dans mon cercle de convivialité et si vous souhaitez recevoir un mail à la fin de chaque mois, pour une leçon que la vie créative m’apporte durant le mois, pour ne pas rater mes nouveaux contenus du mois, et pour les partages en avant-première sur mes projets en cours et à venir, abonnez-vous à Creati’letter.

La Creati’letter du mois d’octobre vous sera envoyé le 10 novembre. Vous découvrirez la raison de ces 10 jours de retard, ainsi que la raison pour laquelle cet article de blog n’a pas été publié le 5 comme d’habitude, dans le contenu de la prochaine Creati’letter.

Keep creating!

Tu Ha An

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